The Canadian Association of Emergency Physicians (CAEP) responds with concern to the College of Physicians and Surgeons of Ontario (CPSO) policy on Expectations Physicians not Certified in Emergency Medicine Intending to Include Emergency Medicine as a Part of their Rural Practice.
“We understand and support the College’s effort to establish competency-based standards for physicians practicing emergency medicine in rural settings. The complexity of emergency medicine has increased exponentially over the years, and patients have a right to expect high-quality care in any emergency department. However, CAEP does not believe that the College’s policy is achievable over a short time frame and could worsen access to care in rural areas. To realistically achieve competency-based standards, there is a critical need for more residency training positions in Emergency Medicine and increased exposure to emergency medicine in family medicine training programs. Lastly, mentorship does not come without costs, and the CPSO must ensure that reasonable resources are available to support this initiative.” states Dr. Alecs Chochinov, CAEP President.
L’Association canadienne des médecins d’urgence réagit avec préoccupation à la politique de l’Ordre des médecins et chirurgiens de l’Ontario intitulée « Expectations of physicians not certified in emergency medicine intending to include emergency medicine as a part of their rural practice ».
« Nous comprenons et soutenons les efforts que déploie l’OMCO pour établir des normes axées sur les compétences pour encadrer les médecins qui dispensent des soins d’urgence en milieu rural. La complexité de la médecine d’urgence s’est accrue de façon exponentielle au fil des ans. Les patients sont en mesure de s’attendre à ce que des soins de haute qualité soient prodigués au sein de tout service d’urgence. Toutefois, l’ACMU ne croit pas que la politique de l’OMCO soit réalisable à court terme; elle pourrait même rendre plus difficile l’accès aux soins dans les régions rurales. Pour rendre possible l’adoption de normes axées sur les compétences, nous devons d’abord répondre à un besoin urgent, soit celui d’augmenter le nombre de postes de résidents en médecine d’urgence, et accroître la visibilité de la médecine d’urgence dans les programmes de résidence en médecine familiale. De plus, le mentorat comporte des coûts, et l’OMCO doit veiller à ce qu’un nombre raisonnable de ressources soient disponibles pour soutenir cette initiative. », a déclaré le Dr Alecs Chochinov, président de l’ACMU.